Regain d’inquiétude sur le commerce mondial.

– Pour FTMX l’once pourrait tomber vers 1460 dollars.

– Les Turcs se ruent sur l’or.

Les informations de l’agence Reuters selon lesquelles la réunion entre les Etats-Unis et la Chine concrétisant la signature d’un accord commercial serait repoussée d’un mois (décembre au lieu de novembre) inquiètent les investisseurs. Et freine le recul du métal jaune. Ce jeudi matin vers 7 H 00, l’once d’or s’échange à 1491 dollars (1347 euros) et celle d’argent à 17,61 dollars (15,92 euros). Le ratio or/argent se rapproche de 85.

Le recul des cours observé ces derniers jours constitue une opportunité d’achat pour les investisseurs à long terme, affirme George Gero. Pour le directeur général de RBC Wealth Management, une fourchette de prix comprise entre 1455 et 1525 dollars est un niveau dont les investisseurs à long terme ont intérêt à profiter.

La reprise des marchés financiers estompe l’attrait des valeurs refuges et la pression sur le prix du métal jaune pourrait se poursuivre, estime FTMX qui voit l’once glisser vers 1460 dollars. Dans les grandes lignes, cette analyse est partagée par TD Securities pour qui les ventes continueront à peser sur les cours. Toutefois, TD Securities estime que les achats de couverture reprendront à la moindre alerte.

Les investisseurs financiers ont soutenu la demande d’or au troisième trimestre 2019, souligne le Conseil mondial de l’or.

La demande a progressé de 3% entre juillet et septembre, notamment grâce à la demande des ETFs aurifères (+ 258 tonnes). En Europe, ce sont les fonds britanniques et allemands qui ont tiré le marché.

Inquiets, les turcs thésaurisent : les comptes de dépôt en or ont grimpé de 67,3% entre janvier et septembre pour atteindre 64,5 milliards de livres turques, contre 38,5 milliards de livres turques durant la même période en 2018.

Le lingot de 1kg (fixing) vaut 43.590 euros à Paris avec une prime de + 0,54%.

Le Napoléon cote 255,40 euros avec un bonus de + 1,57%.