– Vers la création d’un dinar-or ?

– Les banques centrales encore acheteuses en 2020.

– Wolfe Research parie sur un nouveau cycle haussier.

Malgré la hausse du dollar, la révision à la hausse du PIB américain et la flambée des indices boursiers, l’or fait monter d’une belle résilience en cette fin 2019. Ce lundi matin vers 13 heures, l’once de métal jaune cote 1484 dollars (1139 euros) et celle d’argent 17,36 dollars (15,67 euros).

Depuis le début de l’année, le cours du métal jaune a progressé de 19,8% en euros et de 15,8% en dollars.

C’est dans des taux d’intérêt au plancher réduisant le différentiel de rentabilité entre l’or et les placements financiers que le métal jaune trouve son principal appui. Mais ce n’est pas le seul, une anxiété diffuse sur la proximité d’une correction boursière jouant aussi son office après les nouveaux records atteints cette année.

D’après Wolfe Research, dont l’analyse est relayée par le magazine américain Forbes, l’or va profiter d’une hausse de 15% par rapport aux prix actuels durant les prochains mois. Selon eux, le prix de l’once pourrait dépasser son record de 1900 dollars atteint en septembre 2011, lorsque les investisseurs avaient tenté de s’immuniser contre une crise financière.

Le premier ministre malaisien Mahathir Mohamad a récemment indiqué que des états comme l’Iran, la Malaisie, la Turquie et le Qatar pourraient recourir à l’or (dinar-or) et au troc afin de se prémunir contre de futures sanctions économiques

La Banque centrale de Bosnie-Herzégovine (CBBH) vient de révéler que le montant de ses réserves d’or est d’environ 3 tonnes d’or (96.000 onces).

Les banquiers centraux ont on acquis 562 tonnes en 2019 (après 656 tonnes en 2018) et les analystes estiment que cette politique de diversification de leurs actifs se poursuivra en 2020.

Le lingot de 1kg (fixing) vaut 43.058 euros à Paris avec une prime de – 1,08%.

Le Napoléon cote 250 euros avec un bonus de + 1,04%.