L’euro peine à remonter la pente face à un dollar contre lequel il recule de 0,60% sur une semaine. Ce lundi matin vers 8 heures, la devise unique cote 1,1025 $.

La publication en fin de semaine dernière d’un baromètre PMI positif (enquêtes auprès de directeurs des achats) soutient une monnaie communautaire fragile par rapport aux devises refuges que le coronavirus chinois a remis au goût du jour.

Seconde monnaie la plus échangée au monde, l’euro a représenté 32,3% des transactions sur le marché des changes en 2019 selon les chiffres de la Banque des règlements internationaux (BRI). Ce pourcentage est assez stable si on le compare avec les dernières données de la BRI (2016).

Cette semaine, parmi les facteurs susceptibles d’influencer la devise unique, on surveillera jeudi l’indicateur du climat des affaires et l’indice de la confiance des ­consommateurs en janvier.

Ce lundi matin, la contrepartie d’un euro est de 120 yens, 0,84 GBP, 1,07 CHF, 1,44 CAD, 7,64 CNY et 68 RUB.

Porté par la crise monétaire monétaire mondiale, le dollar s’apprécie face à un panier de devises internationales, épaulé par de solides statistiques économiques. En milieu de semaine, les cambistes seront attentifs à la réunion du comté de politique monétaire de la FED.

En 2019, le billet vert représentait près de 9 transactions sur 10, selon la BRI alors que, malgré la taille de l’économie chinoise, le yuan se classe seulement en huitième position. Sur une semaine minée par la situation sanitaire du pays, la monnaie chinoise perd 1% contre le billet vert (- 0,4% contre l’euro).

Lors du forum de Davos, le ministre brésilien de l’économie, a estimé que le nombre de devises reconnues dans le monde pourrait tomber de 100 à 5 ou 6 au cours des 20 prochaines années.

A quelques jours du Brexit, la livre reprend du poil de la bête face à l’euro comme au dollar dans le sillage de chiffres solides sur l’emploi au Royaume-Uni et de commandes industrielles meilleures qu’attendu.

Ce lundi matin 1 livre permet d’obtenir 1,18 euro.