– Le FMI révise la croissance mondiale à la baisse.

– Le coronavirus chinois inquiète la planète finance.

– Pour Rosenberg R&A, l’or redevient une police d’assurance.

Alors que le nombre de morts s’accroît en Chine, l’once d’or cote 1558 dollars (1404 euros) et celle d’argent 17,80 dollars (16,05 euros) ce mercredi vers 12 heures sur le marché spot.

Selon certains experts si l’OMS décrète une « urgence de santé publique de portée internationale » à l’issue de la réunion qui se tient aujourd’hui à Genève, les cours pourraient fortement progresser durant les prochains jours.

Autre facteur de soutien du métal jaune, le FMI a revu ses prévisions de croissance pour l’économie mondiale à la baisse en prévenant que la reprise sera « poussive » et fragilisée par la persistance des risques géopolitiques.

Selon Sprott U.S. Holdings, les rendements obligataires à leurs plus bas historiques, et même négatifs dans certaines parties du monde, pourraient amener la demande de métal à tripler, voire à quadrupler à moyen terme.

De son côté, Rosenberg Research and Associates estime que le métal jaune constituera plus que jamais une police d’assurance si les choses tournent mal et que le ralentissement économique se confirme malgré la hausse des indices boursiers et l’accord commercial entre la Chine et les États-Unis.

La consommation d’or chinoise a chuté de 13% pour revenir 1.002 tonnes en 2019, selon les données du secteur publiées mardi. La consommation de pièces et de barres d’or a fléchi de 27% sur 12 mois pour atteindre 225,8 tonnes. Selon certains experts la hausse des cours et la léthargie de l’économie chinoise sont à l’origine de cette désaffection alors que le nombre de mariages recensés dans le pays diminue.

Le lingot de 1kg vaut 44.510 euros à Paris avec une prime de – 1,5%.

Le Napoléon s’échange à 272 euros avec un bonus de + 3,6%.