Après être tombée à 1,0827 dollar, son niveau le plus faible depuis fin avril 2017, la devise unique se stabilise. Ce lundi matin vers 8 H 00, elle cote 1,0838 $ dans un marché des changes que les conséquences de l’épidémie de coronavirus inquiètent toujours, ce qui favorise les devises refuges : CHF, yen, etc.

Les données économiques de la zone euro ne sont pas réjouissantes : l’économie allemande a fini l’année 2019 en stagnation, la production industrielle s’est repliée de 4,1% en en décembre et les perspectives d’avenir incertaines. Jeudi, Bercy a estimé que l’épidémie amputerait la croissance française de 0,1% en 2020.

Mardi, on surveillera l’indice Zew du climat des affaires selon les investisseurs, et, jeudi, le compte rendu de la réunion de politique monétaire de la BCE.

Ce lundi matin la contrepartie d’un euro est notamment de  118 yens, 0,83 GBP, 1,06 CHF, 1,43 CAD, 7,56 CNY et 68 RUB.
Le billet vert profite de son statut de valeur refuge bien que certains signaux donnent le sentiment que l’économie américaine décélère (production industrielle en repli de -0,3% en janvier, etc.).

Cette semaine, les cambistes suivront l’indice manufacturier « Empire State » (mardi) et, en fin de semaine, l’indice PMI Markit des secteurs manufacturier et non manufacturier de février ainsi que les ventes de logements anciens en janvier.

Préoccupé par l’arrivée du Yuan numérique, le Japon a fait savoir qu’il souhaite porter la question du Yen numérique au programme du G7 de 2020. Selon les experts, il faudra 2 à 3 trois ans pour lancer cette monnaie numérique.

Après la démission surprise du ministre britannique des Finances, la livre sterling se reprend, le marché pariant sur moins d’austérité et plus de croissance. Sur une semaine, la livre progresse d’environ 1,7% contre l’euro.

Ce lundi matin, une livre permet d’obtenir 1,2046 euro.