L’euro démarre la semaine comme il a terminé la précédente : en posture instable. Après être tombé vendredi à un plus bas face au billet vert depuis 1 mois, il cote 1,0845 ce lundi matin vers 11 heures, s’inscrivant en légère reprise.

La devise unique souffre de mauvais indicateurs économiques (PMI) et de l’incapacité des européens à trouver un langage commun devant la crise économique et sociale. Standard & Poors pourrait faire basculer la dette italienne en catégorie spéculative. La BCE a aussitôt contre-attaqué en indiquant qu’elle acceptera désormais cette catégorie de papier (BB) comme garantie, mais le climat reste lourd.

Le dirham marocain se redresse face à l’euro depuis la mi-avril grâce à la reconstitution des stocks de devises des banques nationales. Sur 7 jours, il s’apprécie de 0,60% contre la monnaie européenne.

Ce lundi, la contrepartie d’un euro est notamment de 116 yens, 0,87 GBP, 1,05 CHF, 1,52 CAD, 7,66 CNY et 80 RUB.

Malgré des chiffres négatifs (commandes de biens durables en baisse de -14,4% en mars, etc.), le billet vert a été acheté par les cambistes vendredi suite à l’échec d’un traitement antiviral contre le coronavirus reportant les espoirs d’une lutte efficace contre la pandémie. Sur une semaine, le dollar, considéré comme une devise refuge en période d’incertitude, gagne environ 0,40% contre l’euro.

Le peso mexicain est en chute libre, affecté par la baisse du prix du baril. En une semaine, l’euro a progressé de 5% contre la devise mexicaine.

La livre est à nouveau boudée dans la perspective du redémarrage des discussions autour du Brexit. Une majorité de cambistes jouent maintenant la devise insulaire à la baisse alors que B. Johnson se remet au travail ce lundi.

Ce matin une livre vaut 1,1463 euro.