Après avoir reculé de 0,40% sur 7 jours, l’euro démarre la semaine sur une note positive et cote 1,1263 $ ce lundi main vers 9 heures sur le marché spot.

La devise unique profite des incertitudes pesant sur la reprise économique aux Etats-Unis. Parmi les facteurs positifs, l’euro profite de l’amélioration de l’activité sur le vieux continent. Selon l’institut Markit, le rebond amorcé en mai, s’est confirmé en juin.

Au fil de la semaine, les cambistes suivront notamment l’indice des directeurs des achats du secteur manufacturier et non facturier dans l’UE ainsi que le nombre des permis de construire du 1er trimestre.

Ce lundi matin, la contrepartie d’un euro est notamment de 120 yens, 0,90 GBP, 1,06 CHF, 1,53 CAD, 7,94 CNY et 78 RUB.

Alors que le taux des Treasuries à 10 ans a perdu près de 3 points de base, le dollar limite sa chute grâce à son statut de devise refuge. La pandémie de Covid-19 continue de dévorer une immense partie des Etats-Unis : Texas, Floride, etc.

Le billet vert pâtit aussi du rebond moins élevé qu’attendu de la confiance des consommateurs américains et des dépenses des ménages. Sur le plan macroéconomique, le PIB américain est confirmé à – 5% en rythme annuel au premier trimestre 2020,

En milieu de semaine, les cambistes attendront les chiffres sur la balance commerciale de mai, les statistiques de l’emploi en juin et les commandes industrielles de mai.

Dans ce contexte d‘incertitude, le yen a tendance à remonter et progresse de 0,09% en une semaine contre l’euro. De son côté, le franc suisse, autre devise refuge, progresse de 0,15% contre la monnaie unique.

La livre continue à souffrir du manque de progrès dans les discussions commerciales post-Brexit entre l’Europe et le Royaume Uni qui vont s’étaler durant tout l’été, certaines entreprises se préparant à une sortie sans accord.

Vendredi les cambistes seront attentifs à l’Indice PMI Markit des directeurs des achats du secteur non manufacturier en juin.

Ce lundi matin, une livre vaut 1,0999 euro.