Après avoir progressé de 0,70% sur 7 jours (1,9% depuis le 1er janvier) contre le dollar, l’euro démarre la semaine en huasse et s’inscrit à 1,1461 $, son plus haut en quatre mois face au billet vert.

Après un sommet européen de 3 jours, les dirigeants des vingt-sept États membres apparaissent profondément divisés sur le plan de relance économique post-coronavirus, mais un compromis pourrait être trouvé ce lundi dans l’après-midi.

Ce lundi vers 8 H 30, la contre-valeur d’un euro est notamment de 122 yens, 0,91 GBP, 1,07 CHF, 1,55 CAD, 7,99 CNY et 82 RUB.

Le dollar US est pénalisé par les progrès de l’épidémie de COVID qui font craindre l’adoption de mesures sanitaires de nature à contrarier la reprise de la 1ère économie mondiale. Vendredi le FMI a indiqué qu’il prévoit un recul de 6.6% de l’économie américaine à cause de la pandémie. Certains cambistes estiment que le billet vert devrait s’étioler jusqu’aux élections présidentielles américaines de novembre à l’issue incertaine.

La baisse du dollar US profite au dollar canadien qui a progressé de 1% contre la devise américaine en 7 jours alors qu’Ottawa a décidé de maintenir son principal taux d’intérêt à 0,25%. Le dollar australien profite également des espoirs d’une relance mondiale et gagne du terrain face au dollar US.

Après des chiffres de la production industrielle japonaise en chute de – 26,3% (juin), le yen recule contre l’euro (- 0,75% sur une semaine).

Malgré une inflation en hausse (+ 0,6% sur un an en juin), la livre sterling ne parvient pas à remonter la rampe et recule de 0,5% face à l’euro sur une semaine. Les cambistes sont assez pessimistes alors que les perspectives économiques de la Grande-Bretagne continuent de se détériorer.

Ce lundi matin, une livre vaut 1,0946 euro.