– Les prévisions de Natixis

– UBS revoit ses prévisions de cours à la hausse

– Pour Saxo banque, les cours vont s’apprécier

Après avoir gagné 0,40% sur les 7 derniers jours, l’once de métal fin démarre la semaine à 1775 dollars (1573 euros). Celle d’argent s’échange à 18,09 dollars (16,03 euros).

La planche à billets tourne à plein régime et les investisseurs se méfiant des placements en monnaie de singe continuent à acheter de l’or sans que l’once parvienne à s’affranchir durablement du seuil des 1800 dollars.

Selon certains gestionnaires, dont US Global Investors, une « tempête parfaite » combinant la hausse de la dette publique, la chute des rendements obligataires, l’augmentation des cas de coronavirus et la détérioration des prévisions économiques est en train de ses former. Elle poussera l’or vers des sommets historiques à horizon de 12 mois.

D’après Natixis, le prix du métal jaune pourrait atteindre 1950 dollars/once d’ici le deuxième trimestre 2021. La banque explique que le contrôle de la courbe des taux et celui de l’inflation relégueront les taux d’intérêt réels en territoire négatif. De quoi renforcer le caractère attrayant de l’or en tant que valeur refuge.

Les analystes d’UBS viennent de relever leur prévision de prix de l’or de 1700 à 1800 dollars/once, l’horizon actuel comportant un certain nombre d’incertitudes favorables à une hausse des cours. Parmi ces sujets d’inquiétude, UBS liste notamment les élections américaines, les tensions américano-chinoises et le coronavirus.

Perspective également positive chez Saxo Bank, persuadée que l’or continuera sa progression au second semestre 2020, et que le métal précieux enregistrera de nouveaux sommets dans les années à venir pour plusieurs raisons : une inflation élevée afin de soutenir les niveaux d’endettement, la surabondance d’épargne mondiale et une montée des tensions géopolitiques.

Ce lundi matin, le lingot de 1kg s’échange à 49.690 euros à Paris (fixing) avec une prime de -1,7%.