Soutenue par le non interventionnisme de la BCE, la devise unique a grappillé 0,27% contre le dollar la semaine dernière. Ce lundi matin vers 8 heures, elle cote 1,1845 $ sur le Forex.

En déclarant qu’il ne s’alarme pas de l’appréciation de l’euro, le conseil des gouverneurs de la BCE a requinqué l’euro. Certains cambistes estiment que le raffermissement de la monnaie unique se poursuivra. D’autres insistent sur les résultats économiques mitigés du vieux continent La BCE avance le chiffre d’une croissance – 8% en 2020, de + 5% en 2021 et de + 3,2% en 2022.

Mercredi, les cambistes suivront notamment le discours de la présidence de la Commission sur l’Etat de l’Union devant le Parlement européen.

Bien que fragilisé par les derniers chiffres sur l’emploi et les difficultés que démocrates et républicains rencontrent pour se mettre d’accord sur un plan de relance à 500 milliards de dollars, le dollar tient bon. Beaucoup de cambistes considèrent néanmoins que la politique monétaire de la FED et la reprise économique pèseront durablement sur le billet vert.

Aux Etats-Unis, où les statistiques seront nombreuses cette semaine, le point d’orgue sera touché mardi et mercredi lors de la réunion du comité de politique monétaire de la FED.

La semaine dernière, la paire shekel-dollar est passée sous le seuil de 3,40 NIS pour 1 dollar, un niveau inégalé pour la monnaie israélienne depuis 12 ans malgré les difficultés économiques que rencontre le pays.

D’après Commerzbank, le potentiel de hausse du dollar australien face au dollar US touche à sa fin, car l’épidémie de Covid pourrait contraindre Canberra à un geste monétaire.

La livre souffre des sempiternelles difficultés entourant les négociations sur le Brexit alors que la tension monte entre l’Angleterre et l’Irlande qui a averti qu’elle ne modifierait l’accord sur le Brexit signé l’année dernière, ce qui a provoqué un repli de la livre supérieur à 1,5% contre l’euro et le dollar.

Ce lundi matin, une livre vaut 1,08 euro.