Après avoir reculé de 0,80% contre le billet vert sur 7 jours (- 1% sur un mois), la monnaie unique commence la semaine en cotant 1,1710 dollars ce lundi matin vers 8 H 30.

Les inquiétudes concernant la croissance économique freinent l’euro, les investisseurs redoutant que l’aggravation de la situation sanitaire entrave la reprise économique. Le FMI a d’ailleurs encouragé la BCE à maintenir sa politique monétaire accommodante afin d’épauler la croissance.

Jeudi, on surveillera les estimations de la dette et du déficit public européen du 2ème trimestre 2020 ainsi que l’indice de confiance des consommateurs du mois d’octobre.

Le regain d’aversion pour le risque pousse les investisseurs à privilégier les devises refuges, dont le dollar US. A moins de 15 jours de la présidentielle américaine, le billet vert est soutenu par de bons chiffres économiques (ventes de détail). Certains cambistes estiment néanmoins que le rebond technique du dollar, surévalué, sera transitoire. Ils font valoir que le déficit américain 2020 atteint 3.132 milliards de dollars, en 2020 (contre 984 milliards en 2019) et que les taux de rendement sont négatifs. Ces facteurs font le lit d’un dollar « fondant ».

Jeudi, on suivra la tombée de plusieurs indices, dont les indices composites du Conference Board de septembre.

IG Bank a analysé les effets du Covid sur 5 paires de devises majeures qui se sont appréciées vis-à-vis du dollar : parmi elles, la paire CHF/USD se place en 3ème position avec un gain de 6%. Les récessions observées partout dans le monde pourraient entraîner un recul des devises dans les derniers mois de l’année 2020, prévient IG Bank.

Alors que les négociations patinent, le Royaume-Uni « doit  se préparer »  à un échec des négociations post-Brexit avec l’UE, vient d’avertir le premier ministre Boris Johnson dans une déclaration reprise par l’AFP. Les marchés tablent pourtant sur un accord de dernière minute, la livre restant proche de 1,30 dollar.

Ce lundi matin, une livre vaut 1,10 euro (- 0,15% sur une semaine).