L’euro a finit la semaine en léger progrès (+ 0,50%) malgré le coup de pouce que l’annonce de la contamination du président D. Trump au coronavirus a apporté au dollar et aux devises refuges. Ce lundi matin vers 8 H 30, un euro cote 1,1727 dollar.

La devise unique résiste malgré des nouvelles peu encourageantes économiques peu réjouissantes. Sur le vieux continent, l’inflation est tombée à son plus bas niveau depuis près de 4 ans, ce qui fait craindre à certains économistes la formation d’une spirale déflationniste.

La BCE vient d’indiquer que la zone euro doit se préparer à l’émission d’un euro numérique. En période de test, cette nouvelle monnaie de banque centrale. C’est à la mi-2021 que la BCE prendra (ou pas) la décision de lancer cette cryptomonnaie. Elle mettra 3 à 4 ans avant d’arriver dans le porte-monnaie des particuliers

Mercredi, on suivra l’indice du prix des logements du deuxième trimestre et le Conseil des gouverneurs de la BCE bien qu’aucune annonce de politique monétaire ne soit attendue.

La crise profite au franc suisse : depuis le début 2020, le CHF a progressé de 0,7% face à l’euro et de plus de 5% face au dollar.

L’annonce de la maladie du président américain Donald Trump a eu pour effet de renforcer l’aversion au risque et de renforcer le yen, autre valeur refuge et le dollar. Le sursaut du billet vert reste modeste, contrarié par un nombre de créations d’emplois en septembre (661.000 contre + 850.000 attendus) jugé décevant.

Mercredi les cambistes garderont un œil sur le débat TV entre le vice-­président, MikePence, et la Kamala Harris, la colistière de J. Biden dans le cadre de la campagne présidentielle. Le même jour est attendu le compte-rendu du comité de politique monétaire de la FED de septembre.

Le sterling fait du yoyo face à l’euro et au dollar en évoluant au fil des informations et rumeurs concernant le Brexit. Boris Johnson, le premier ministre britannique aurait accepté de prolonger les pourparlers au-delà du 15 octobre (date butoir qu’il avait lui-même fixé) et un accord commercial entre l’UE et Londres se profilerait finalement.

Ce lundi matin, une livre vaut 1,10 euro.