Semaine positive pour la devise unique qui progresse de 0,80% contre le billet vert. Ce lundi matin vers 8 heures, un euro cote 1,2175 $.

L’euro insubmersible ? Malgré les propos de Christine Lagarde, présidente de la BCE, sur les problèmes économiques que pose le niveau élevé de la devise unique, celle-ci continue à progresser. Depuis le début 2020, l’euro a progressé de 10,15% contre le billet vert.

Les cambistes ne croient pas que la BCE use de la seule arme dont elle dispose pour faire plier l’euro : abaisser des taux directeurs déjà au ras de pâquerettes puisque le taux de refinancement (taux des liquidités empruntées par les banques commerciales) est à 0%.  Jeudi dernier, la BCE a d’ailleurs maintenu sa politique monétaire ultra-accommodante en l’état.

Jeudi, on suivra notamment l’indicateur du sentiment économique et du climat des affaires de janvier dans la zone euro ainsi que le taux d’inflation en Allemagne.

Le dinar algérien continue à perdre du terrain face à l’euro. Le 23 janvier, les 100 euros s’échangeaient à 20.800 dinars à l’achat (21.100 dinars à le vente) sur le marché noir des devises.

Le dollar US baisse contre la plupart des autres grandes devises, suite aux mesures de relance promises par l’administration Biden. Peu de cambistes croient à une remontée du Greenback. Cette semaine, on suivra la réunion du comité monétaire de la FED.

Israël veut freiner l’appréciation du shekel qui a décroché de – 4% contre le dollar US (- 2% contre l’euro) la semaine dernière après que la Banque centrale israélienne ait annoncé son intention de peser sur sa monnaie.

Bien que le Royaume-Uni soit le plus endeuillé par la pandémie de Covid-19 et que son économie ait encore à s’adapter à la sortie du marché unique européen, la livre se trouve en état d’apesanteur, car la rapidité de la campagne de vaccination laisse espérer que Londres ne recourt pas à des taux négatifs.

Ce lundi matin une livre vaut 1,1264 euros (+ 0,20%).