La devise unique recule de plus de 1% contre le billet vert en une semaine. Ce lundi matin, un euro cote 1,19 $.

L’euro paie notamment les dividendes de mauvais chiffre sur le chômage : dans les 19 pays utilisant la monnaie unique, le taux de chômage des jeunes (moins de 25 ans) stagnen’amorçant qu’un très léger reflux (- 0,1%) d’après les chiffres d’Eurostat. C’est l’Europe du Nord (République tchèque, Pologne, etc.) qui affiche les taux de chômage les plus faibles.

Jeudi, les cambistes suivront notammentle Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne qui devrait être d’une décision de politique monétaire.

Quelle sera la direction du dollar cette semaine après l’adoption du plan de relance (1900 milliards de dollars) de l’Administration démocrate ?

Le billet vert est porté par le raffermissement des taux obligataires américains, les T-Bonds se situant autour de 1,6% alors que l’emploi US s’améliore. Il a gagné du terrain contre toutes les monnaies de réserve. Selon certains observateurs, la devise américaine finira cependant par payer le creusement (+ 2%) du déficit commercial des Etats-Unis

Pénalisé par les finances publiques exsangues, Le réal brésilien a perdu 1,6% contre le dollar la semaine dernière, ce qui porte le recul à plus de 8% depuis le début de l’année.

La Banque centrale du Venezuela va émettre 3 nouveaux billets dont un d’1 million de bolivars. Des chiffres énormes, mais qui sont à relativiser puisque 1 million de bolivars ne représente même pas la contre-valeur d’un dollar US ; laquelle tourne autour de 1,88 million de bolivars.

Soutenue par des espoirs de reprises économiques de l’économie insulaire et un taux de vaccination record, la livre sterling continue à s’apprécier contre l’euro (+ 0,6%/1 semaine).

Ce lundi matin, une livre vaut 1,16 euro.