– Remontée du dollar.

– Le Conseil mondial de l’Or s’élargit.

– Or, argent : les coffres londoniens prêts à craquer.

L’once a chuté à son plus bas niveau en 8-1/2 mois mardi, victime de la hausse du dollar et de celle des taux d’intérêt du Trésor américain.

Ce mercredi matin vers 9 heures, elle se négocie à 1733 dollars (1434 euros) et celle d’argent à 26,67 dollars (22,07 euros). En dollars, l’once d’argent recule de 3,5% sur une semaine contre – 4,2% pour l’or.

Le potentiel de rendements financiers plus élevés détourne les investisseurs des valeurs refuges tandis que le taux des bons du Trésor américain campe à un niveau élevé. Certains intervenants redoutent que le retour de l’inflation contraigne les banques centrales à durcir leurs politiques monétaires.

Dans sa dernière note de conjoncture, Citigroup estime que l’or perd de son attrait au profit des crypto-monnaies. La banque compare les sorties nettes des ETF adossés à l’or à l’augmentation des actions en circulation du Grayscale Bitcoin Trust. La banque ramène son objectif de cours à 6 à 12 mois à 1950 dollars/once. Soit 150 dollars de moins que sa précédente estimation.

Les analystes de Heraeus restent haussiers sur le long terme, mais soucieux  à court terme. Selon eux, les conditions budgétaires et monétaires conciliantes sont intégrées dans le prix de l’or. Tout mouvement haussier des taux aux Etats-Unis pourrait renforcer le dollar, ce qui est négatif pour le métal jaune.

Le LMBA indique que les coffres londoniens sont pleins à craquer avec un stock record de 9602 tonnes d’or à fin janvier. L’argent n’est pas en reste avec 34.346 tonnes en réserve.

Cette semaine, le conseil d’administration du Conseil mondial de l’or, s’est élargi avec l’arrivée d’Aura Minerals, B2Gold, Sandstorm Gold Royalties et Shandong Zhaojin Group.

Ce mercredi matin, l’once d’or s’échange à 46.117 euros avec une prime de + 0,50%.