Après avoir atteint son plus haut niveau depuis plus de 5 mois face au billet vert (à 1,2262 $), la devise unique s’est effritée. Ce lundi matin 1 euro vaut 1,2195 dollar.

La devise unique accuse le coup des déclarations de Fabio Panetta, l’un des membres du directoire de la BCE, affirmant qu’un débat sur la sortie progressive des achats d’actifs de la BCE est prématuré, malgré la reprise économique en cours. L’euro est aussi pénalisé par la baisse des dépenses des consommateurs français en avril (- 8,3% en volume par rapport à mars).

Mercredi, les cambistes garderont un œil sur l’indice PMI Markit IHS des directeurs des achats du secteur manufacturier en mai ainsi que sur la première estimation de l’inflation durant ce même mois.

Le dollar s’est ressaisi avec la perspective d’une augmentation des dépenses fédérales de près 6000 milliards de dollars votées dans le cadre du plan de relance de l’administration Biden. Les derniers chiffres de l’inflation « PCE » font apparaître un rythme élevé alors que les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,5% en avril. Toutefois, par la voix de James Bullard, un de ses membres, la FED a fait savoir qu’elle n’envisageait pas de modifier sa politique monétaire à court terme.

Porté par la reprise de l’économie chinoise, le yuan poursuit sa hausse (la plus forte depuis 3 ans) face au dollar contre lequel il a progressé de 10% en l’espace de quelques semaines.

Dans le domaine des crypto-monnaies, le bitcoin a rebondi d’environ 5 % pour s’échanger au-dessus de 36.000 dollars, mais reste en forte baisse par rapport au pic record de 64 .895 dollars atteint en avril dernier.

Ce lundi matin une livre vaut 1,16 euro.