– Les banques centrales à l’achat.

– Commerzbank : la baisse de l’or est une anomalie.

– Réserves d’or Vénézuélienne : la justice va trancher.

Bien que les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans campent vers leurs plus bas, la hausse du dollar pèse sur le prix des métaux précieux pourtant considérés comme une réserve de valeur solide en période d’incertitude sanitaire.

Ce mercredi matin vers 9 heures, l’once d’or s’échange à 1812 dollars (1540 euros) et celle d’argent à 25,16 dollars (21,41 euros).

Généralement, lorsque le rendement de la dette américaine baisse, le prix de l’or monte. La situation actuelle fait exception puisque, bien que les rendements des bons du Trésor se négocient à un plus bas depuis 5 ans (+ ou – 1,179 %), les cours se sont tassés.

Selon la dernière note de conjoncture de Commerzbank, le métal jaune est désavantagé par rapport au dollar US et aux obligations dans un contexte d’aversion croissante pour le risque. La banque allemande estime toutefois que la dernière faiblesse des prix est une « anomalie temporaire ». Elle s’attend à une reprise dès que le cours du dollar tiédira.

C’est cette semaine que la plus haute juridiction britannique libérera (ou pas) les réserves d’or (+ ou – 1 milliard de dollars) du Venezuela entreposées dans les coffres londoniens. La banque d’Angleterre s’oppose à la restitution de ces 31 t d’or, car elle ne reconnait plus le président Nicolás Maduro comme chef de cet état d’Amérique du Sud.

L’or est à nouveau recherché par les banques centrales. Le brésil a augmenté ses avoirs en métal précieux de plus de 52 % (+ 42 tonnes) en juin, ce qui porte ses réserves à environ 6,873 milliards de dollars. En mai, Brasila avait déjà acquis 11 t de métal jaune.

Ce lundi matin, le lingot de 1kg se traite à 49.549 euros avce une prime de – 0,70%.