– Vers une semaine décisive.

– Pessimisme de Saxo Bank.

– Pour ANZ Research, la demande d’or est solide.

Après avoir débuté la semaine sur les chapeaux de roues, l’or a finalement décroché (- 1,8%) en perdant une soixantaine de dollars par rapport à son plus haut. Ce lundi matin vers 8 heures, l’once se négocie à 1750 dollars et celle d’argent à 22,36 dollars.

L’or est une nouvelle fois suspendu aux décisions de la Fed, dont le comité de politique monétaire se réunit cette semaine. Une donnée économique positive (+ 0,7% pour les vente de détails en août) fait craindre aux investisseurs que la banque centrale américaine durcisse le ton. Du coup, le dollar et les taux d’intérêt américains se renforcent, ce qui pèse sur les cours.

BlackRock, le plus grand gestionnaire de la planète vend son or : Russ Koesterich, gestionnaire de fonds de BlackRock Inc., interviewé par Bloomberg Television déclare avoir vendu la quasi-totalité de ses actifs en or, car il s’attend à ce que les taux réels se normalisent avec la reprise de l’économie mondiale. Selon R. Koesterich, l’augmentation du rendement des obligations américaines ajusté à l’inflation signifie que le métal ne constituera plus une couverture contre les marchés d’actions. Il ne considère pas non plus le métal précieux comme l’antidote le plus efficace contre l’inflation à court terme.

Egalement pessimiste, Saxo Bank considère que l’or au comptant semble de plus en plus menacé d’une correction plus importante après que les investisseurs n’aient pas réagi positivement à la baisse post-CPI (inflation) de rendement des obligations américaines.

Autre gestionnaire, autre son de cloche : malgré une possible baisse des prix, ANZ Research souligne que la demande physique pour le métal précieux est robuste, à la fois soutenue par les achats importants des banques centrales et la reprise de la consommation en Chine et en Inde.

Ce lundi matin vers 9 heures, le lingot de 1kg s’échange à 48.019 euros avec une prime de – 0,40%.