Semaine éprouvante pour l’euro qui lâche près de 0,70% sur 7 jours pour coter 1,1737 dollar ce lundi matin vers 8 heures sur le Forex.

La devise unique paie à la fois la hausse surprise des ventes de détail en août aux Etats-Unis qui a dopé le dollar, les prises de position de la BCE ont ouvert la voie à un euro plus faible en reportant sa décision sur les achats d’actifs à décembre. Par ailleurs, l’un des membres du Conseil des gouverneurs de la BCE, a indiqué qu’elle ne prévoit pas de relèvement des taux avant 2023.

 La couronne norvégienne caracole. Cette semaine, elle a inscrit un plus haut contre l’euro à 0,0989 euro, soutenue par la flambée des prix du pétrole et une possible de hausse des taux d’intérêt de la Norges Bank.

Pour les cambistes, l’actualité monétaire de la semaine tournera autour de la décision de politique monétaire attendue mercredi en fin d’après-midi. Cette perspective profite au dollar comme si une majorité des cambistes tablaient sur l’annonce imminente d’une réduction des achats d’actifs par la Réserve fédérale américaine (« tapering »).

Cette perspective pèse sur le yen qui faiblit à la fois contre le billet vert et l’euro.

Epaulée par une accélération de l’inflation (+ 3,2%/an) plaidant en faveur d’une normalisation de la politique monétaire de la Banque d’Angleterre en 2022, la livre sterling reste stable contre l’euro.

Ce lundi matin, une livre vaut 1,1716 euro.

Sur le front des cryptomonnaies, Christine Lagarde, présidente de la BCE, estime qu’il ne faut pas confondre ces devises numériques (Bitcoin, Ether) avec les vraies monnaies, dont l’euro ou le dollar, en insistant sur la forte consommation énergétique du minage. De leur côté, les Etats-Unis menacent d’imposer des restrictions aux entreprises à l’origine des « stablecoins », des cryptomonnaies adossées à une monnaie fiduciaire, comme l’USDT, car elles représenteraient un danger pour la stabilité financière du pays.