– La Suisse place l’or de Dubai sous surveillance.

– Les ETF aurifères restent hors du marché.

– HSBC ne croit pas à des gains à court terme.

Le recul du dollar soutient le cours de l’once d’or qui s’échange à 1776 dollars ce mercredi matin vers 9 heures sans parvenir à prendre franchement le chemin de la hausse. L’once d’argent vaut 23,95 dollars.

Le métal jaune est pris entre 2 injonctions contradictoires : la crainte de l’inflation joue comme un facteur de soutien, mais, de l’autre côté, la crainte que les banques centrales ne relèvent leurs taux d’intérêt a l’effet inverse.

Certains observateurs estiment que le ralentissement de la croissance américaine pourrait freiner le resserrement monétaire de la Fed. Mais cette thèse ne convainc pas tout le monde. Ainsi, les experts de HSBC considèrent que les politiques monétaires et fiscales mondiales ne sont plus favorables à l’or que ce soit aux États-Unis ou dans le reste du monde. Pour la banque, réaliser de nouveaux gains à court terme est peu probable, sauf baisse plus marquée des rendements du Trésor américain ou du dollar.

Selon les dernières données commerciales de la Commodity Futures Trading Commission, les hedge funds regimbent à revenir sur le marché. Ses analystes notent que bien que les cours soient maintenus au-dessus de 1750 dollars/once, une poussée au-dessus de 1800 dollars reste hors de portée.

La Confédération helvétique a demandé aux raffineries suisses de renforcer les contrôles sur l’origine des importations d’or en provenance des Emirats arabes unis et tout particulièrement de Dubaï, rapporte l’agence Bloomberg. Berne veut s’assurer qu’il ne s’agit pas de lingots africains illicites.

Ce lundi matin, le lingot de 1kg vaut 49.052 euros avec une prime de + 0,8%.