Après un début de semaine négatif, l’euro a finalement rebondi vendredi et il cote 1,13 dollars ce lundi matin vers 9 heures sur le marché spot.

Comme l’or, la devise unique profite de mauvais chiffres sur l’emploi américain plutôt que de l’amélioration de la situation économique du vieux continent où la situation sanitaire se détériore. Le franc suisse, a touché un plus haut de 6 ans et demi face à la devise unique et la couronne tchèque a progressé de 1% dans l’attente d’un nouveau resserrement monétaire.

La Commission européenne a infligé 344 millions d’euros d’amende à Barclays, Royal Bank of Scotland (NatWest), HSBC, et le Crédit suisse reconnues coupables d’entente sur le Forex. UBS, qui a lancé l’alerte a été exemptée d’amende.

Mardi, on suivra la croissance du PIB et l’évolution de l’emploi au troisième trimestre dans la zone euro et, mercredi, le discours de la présidente de la BCE devant le Comité européen du risque systémique.

Le tassement du dollar est aussi dû à la baisse des taux américain à 10 ans (+ ou – 1,35%) et à l’arrivée du variant Omicron aux Etats-Unis bien que certains cambistes doutent que cela incite la Fed à différer la normalisation de sa politique monétaire.

La livre sterling recule face au dollar et contre l’euro de près de 1% sur 7 jours. Ce lundi, une livre vaut 1,1697 euro.

Les crypto-monnaies ont essuyé un nouveau krach vendredi dernier, le bitcoin perdant 10.000 dollars en moins d’une heure dans la nuit de vendredi à samedi, soit près de 20%, avant de se reprendre. Le Solana, le Cardano, le BNB ont aussi subi des pertes à deux chiffres, l’Ethereum limitant la casse.

Ce repli intervient alors que le gouvernement indien se prépare à réglementer les crypto-monnaies en tant qu’actifs et après que BadgerDAO, une plate-forme financière se soit fait hacker 120 millions de dollars en cryptomonnaies diverses.