La monnaie européenne fait grise mine et s’échange à 1,1239 dollar, pénalisée par la divergence des politiques monétaires de la Fed et de la BCE. Depuis le début 2021, l’eurodollar abandonne un peu plus de 8%.

Jeudi, la BCE a confirmé qu’elle laisserait ses taux inchangés et qu’elle continuerait ses achats d’actifs jusqu’en mars alors que la situation sanitaire devient préoccupante dans plusieurs pays européens. La devise unique accuse aussi le contrecoup du baromètre du climat des affaires en Allemagne et de la hausse des prix à la production pour les produits industriels allemands, la plus rapide depuis 1951 (+ 19,2%).

A noter que l’euro numérique a fait un bond en avant, la Banque de France ayant testé l’interopérabilité entre les différentes plateformes avec succès.

Mardi, les cambistes garderont un œil sur l’indice de la confiance des consommateurs de la zone euro en décembre, puis celle des consommateurs américains un jour plus tard.

Le dollar profite de la fermeté de la Fed qui a annoncé le durcissement progressif de sa politique monétaire. Le marché se prépare à deux à trois relèvement de taux en 2022 selon l’évolution de la situation sanitaire.

La livre turque continue sa glissade contre les principales devises de réserve malgré les interventions de la Banque centrale pour soutenir sa devise. Depuis janvier,  la monnaie de la Porte sublime recule de 104% contre l’euro, dont 18% en une semaine.

La livre sterling est en hausse après la hausse surprise des taux directeurs insulaires (+ 5,1% sur un an).

Ce lundi matin, une livre vaut 1,1780 euros.

Sale temps pour le bitcoin ? Selon le trader de bitcoin Tone Vays, l’analyse technique de la devise numérique indiquerait un chemin baissier à court terme qui pourrait maintenir durablement le Bitcoin sous les 50.000 dollars.