– Hausse des rendements américains.

– Or, argent : pour TDS c’est le moment de prendre ses bénéfices.

– Deutsche Bank : les investisseurs préfèrent les actions à l’or.

Ni la Fed, ni l’inflation ne parviennent à sortir l’or de la fourchette (1810/1830 dollars) dans laquelle il est coincé depuis plusieurs jours. Ce mercredi matin vers 9 heures, l’once de métal jaune s’échange à 1814 dollars et celle d’argent à 23,62 dollars.

La hausse du rendement des bons du Trésor US à 10 ans qui ont franchi le seuil de 1,8% pour la première fois depuis janvier 2020 a pesé sur le cours du métal jaune, mais il est parvenu à se maintenir. Les investisseurs envisagent l’annonce, le 26 janvier prochain, d’une accélération de la réduction des rachats d’actifs de la Fed. Si c’est le cas, elle constituerait le marche-pied d’une hausse des taux américains, dès le printemps prochain.

Le billet vert ne parvient pas à rebondir bien qu’il se soit ressaisi en fin de semaine dernière. Selon Macquarie Group Ltd ce positionnement difficile à long terme constituera un facteur clé de la capacité de l’or à surperformer malgré un environnement monétaire moins favorable.

Pour l’instant, l’inflation comme la perspective d’une Fed plus agressive ne jouent pas en faveur des métaux précieux. Selon une note de la Deutsche Bank relayée par l’agence Reuters, les investisseurs ont renforcé leurs positions en actions dans les banques, les matières premières et l’industrie, des secteurs perçus comme bien positionnés pour bénéficier de futures hausses de taux

Les analystes de la banque australienne ANZ s’attendent à ce que l’or trouve un soutien au premier semestre de cette année avant de baisser durant la seconde partie de l’année après le changement de ton de la Fed.

Pour sa part, la banque d’investissement canadienne TDS estime que c’est le moment de prendre des bénéfices sur l’or et l’argent en attendant de voir comment le vent tourne.

Ce mercredi, le lingot de 1kg s’échange à 51.423 euros avec une prime de – 1,15%.