A quelques heures de la publication de l’indice Sentix reflétant la confiance des investisseurs de la zone euro (janvier), l’euro se tasse et cote 1,1333 $. Voici 3 mois que la monnaie européenne balance entre 1,12 et 1,14 dollar sans parvenir à sortir de cette fourchette par le haut.

L’euro a rebondi en fin de semaine dernière après la publication de chiffres de l’emploi en demi-teinte aux Etats-Unis. Elle a bloqué la progression du dollar. Autre facteur de hausse : certains cambistes estiment que la BCE va être contrainte de relever ses taux d’intérêt pour freiner une d’inflation qui a culminé à 5% (sur un an) en décembre dernier. D’autant que la Fed s’apprête à devancer l’appel.

Le dollar pourrait rebondir selon les données sur l’inflation aux Etats-Unis en décembre. Attendues mercredi en début d’après-midi, elles constitueront la principale actualité de la semaine sur le marché des changes avec la publication du Livre beige de la Fed. Le yen japonais en a profité pour se renforcer un peu contre le billet vert et pour reculer face à l’euro.

Alors que le CHF a déjà progressé de 0,8% contre l’euro depuis le début 2022, la Banque nationale suisse (BNS) vient d’indiquer que ses réserves de change ont bondi pour atteindre 944 milliards de francs. Pour sa partie change, la BNS possède surtout des dollars et des euros (38%), suivis par le yen japonais (8%) et la livre britannique (6%).

La livre sterling a encore grappillé du terrain contre l’euro bien que la croissance du BTP se soit tassé en décembre en raison de la propagation du variant Omicron.

Début d’année difficile pour les crypto-monnaies, victime de la diversification croissante vers d’autres produits tels les NFT, Ethereum a subi un coup dur après que Vitalik Buterin a noté que cette devise n’est pas prête pour une adoption massive sous sa forme actuelle. De son côté le bitcoin continue sa plongée vers les 40.000 dollars.