– Probables prises de bénéfices à court terme.

– ANZ : l’or est sous-évalué

– Le ratio or/argent à 80.

Les tensions géopolitiques font le lit des valeurs refuges : ce lundi matin vers 8 heures, en baisse,  après l’annonce d’une rencontre entre J. Biden et V. Poutine, l’once de métal jaune se négocie à 1889 dollars. C’est-à-dire à 2 doigts du sommet de 1917 dollars atteint en juin 2021.

L’once d’argent vaut 23,71 dollars et peine à échapper à sa fourchette de janvier.

Le prix de l’or se redresse alors que les bruits de botte entre la Russie et l’Ukraine minent la confiance d’investisseurs qui achètent du métal jaune pour couvrir leurs portefeuilles de valeurs mobilières. L’encours du SPDR Gold Shares, l’ETF aurifère le plus important de la planète, a progressé de 5% au cours des 4 dernières semaines. Les actions de Barrick Gold ont gagné 20 % et celle Newmont Mining 10 % .

Autre facteur de hausse, et bien que la Fed s’apprête à normaliser sa politique monétaire, les investisseurs veulent protéger leur capital contre les méfaits de l’inflation. Le marché ayant déjà escompté la hausse des taux d’intérêt US attendue en mars prochain, certains analystes estiment qu’après une phase de prises de bénéfice, l’once pourrait rallier rapidement les 2000 dollars.

Les analystes d’ANZ  sont notamment convaincus que les rélèvements de taux ne provoqueront pas une chute automatique de l’or. Après avoir examiné les cycles de hausse des taux, la banque australienne constate que l’or n’a reculé qu’une seule fois et que dans certaines situations, il a même augmenté de 30 à 40 % après un coup de vis monétaire.

Si on tient compte de la persistance d’une inflation élevée et d’un dollar plus faible, le modèle de valorisation d’ANZ suggère que l’or est actuellement sous-évalué.

Ce lundi matin, le lingot de 1kg vaut 53.459 euros avec une prime de -0,10%.