– DBS Bank actualise ses prévisions.

– UBS douche le moral des thésaurisateurs.

– Les Russes se ruent sur l’or.

En fort repli depuis le début de la semaine, le métal précieux continue de faire face à une hausse probable des taux d’intérêt américain.

Ce mercredi matin vers 8 heures, l’once d’or se traite à 1916 dollars, loin du pic de 2070 dollars atteint au plus fort de la crise ukrainienne. L’once d’argent vaut 24,85 dollars.

Une inflation américaine moins élevée que prévu et les pourparlers entre la Russie et l’Ukraine ont redonné le goût du risque aux investisseurs. Ce qui pénalise les valeurs refuges.

Le marché attend l’issue du le comité monétaire de la Fed qui devrait annoncer la 1ère hausse des taux directeurs américains depuis 3 ans ce mercredi. Selon Commerzbank cette hausse ne devrait pas saper les cours même si elle rend l’or moins attrayant. La banque allemande prévoit six hausses de taux d’ici la fin de l’année.

Malgré la correction actuelle DBS Bank maintient un pronostic favorable pour l’or. La banque estime qu’un plus bas de 1 906 $ pourrait être touchéà court terme, mais que la tendance reste haussière.

Moins optimistes, les économistes d’UBS s’attendent à ce que le prix de l’or tourne autour de 1950 dollars d’ici la fin juin avant de retomber vers 1800 dollars ensuite, les investisseurs étant moins tentés par l’accumulation de métal jaune du fait de prix élevés.

Quand tout s’effondre, ne reste que les métaux précieux : la banque centrale russe (CBR) a suspendu ses achats d’or auprès des banques locales pour qu’elles puissent répondre à la demande de la population. L’effondrement du rouble et la sortie des entreprises occidentales du pays ont stimulé la demande pour le métal précieux.

La CBR indique que la demande des ménages en lingots d’or physiques a aussi été renforcée par l’abolition de la TVA sur ces transactions.