• TDS : les risques de récession renforcent le métal jaune.
  • Les taux d’intérêt réels toujours négatifs, rappelle G Sachs.
  • L’encours des ETF aurifères s’envole.

L’once de métal jaune se négocie à 1973 dollars ce mercredi matin vers 8 heures alors que les investisseurs cherchent à se prémunir contre une inflation qui atteint 8,5 % en mars aux Etats-Unis (sur un an), un niveau inédit depuis 1981. 

L’once d’argent se traite à 25,57 dollars. Le ratio or/argent est à 78,23.

Selon la banque américaine Goldman Sachs, le prix de l’once d’or pourrait dépasser 2500 dollars cette année, la poursuite de la guerre russo-ukrainienne et le ralentissement de l’économie mondiale, plombée par l’augmentation du prix des matières premières, constituant de solides facteurs de soutien.

Pour Goldman Sachs détenir de l’or constitue une excellente couverture alors que l’inflation monte d’un cran et que la Fed augmente ses taux d’intérêt dans un contexte boursier incertain. La banque rappelle qu’en termes réels, les taux d’intérêt sont toujours négatifs.

La politique belliciste de la Fed ? Insuffisante pour détourner l’intérêt des investisseurs du métal jaune, rapportent les stratèges de Valeurs Mobilières TD. En soulignant que les craintes croissantes de récession apportent un biais positif à l’or.

Les fonds ETF aurifères ont connu un mois record en mars, notamment en Europe où la demande de valeurs refuge contre l’inflation et les menaces de guerre provoquent une vague d’achat.

Selon le Conseil Mondial de l’Or, les actifs sous gestion des ETF ne sont plus qu’à 1,8 % de leur niveau record enregistré en octobre 2020.

De son côté, BlackRock, l’un des plus grands gestionnaires mondiaux, a calculé que les entrées nettes mondiales des ETF sur l’or ont quintuplé d’un mois sur l’autre pour atteindre 11,3 milliards de dollars en mars, rapporte le Financial Times.

Ce mercredi matin, le lingot de 1kg vaut environ 58.457 euros.