Après être passé sous le seuil des 1,05 dollar, l’euro est finalement parvenu à limiter la casse et démarre la semaine à 1,0545 dollar ce lundi matin vers 8 heures.

La monnaie unique n’a pas profité du résultat des élections présidentielles. Au contraire, depuis la réélection du président français, la glissade de la monnaie européenne s’est accélérée. Elle encaisse de plein fouet la suspension de la livraison de gaz russe vers la Bulgarie et la Pologne, l’escalade des sanctions et des contre-sanctions faisant peser un risque accru sur la croissance économique de la zone euro.

Sur une semaine, La livre et le franc suisse grappillent un peu de terrain contre l’euro.

Mercredi les cambistes suivront l’évolution du taux de chômage dans  la zone euro (mars) et des prix à la production industrielle.

Le point d’orgue monétaire de la semaine sera touché à la fin du Comité de politique monétaire de la Fed qui s’achèvera le 4 mai, probablement sur une augmentation du principal taux directeur américain de 0,50%.

C’est cette perspective et les bruits de bottes qui ont permis au dollar de multiplier les records face aux autres devises, dont le yen qui est retombé à 131 yens pour 1 dollar à la fin avril, un niveau inédit. Même si le PIB s’est contracté de 1,4% aux États-Unis en rythme annuel au 1er trimestre, une majorité de  cambistes considère qu’elle maintiendra sa politique de resserrement monétaire.

Sur le front des cryptomonnaies, le bitcoin recule autour de 38.000 dollars.

Après le Salvador, la Centre-Afrique vient d’annoncer qu’elle reconnaît le bitcoin comme monnaie légale « dans l’espoir que ce serait une opportunité pour le développement économique et technologique de la RCA. Second pays le moins développé au monde (selon les critères onusiens) ce pays est plongé dans une guerre civile depuis 2013.