Fin de semaine positive pour l’euro qui affiche sa première hausse hebdomadaire en un mois. Ce lundi matin vers 8 heures, un euro vaut 1,05 dollar.

La devise unique se montre résiliente malgré la nouvelle dégradation du climat des affaires en Allemagne et la hausse de l’inflation qui atteindra 6,8% d’ici octobre contre 6% initialement prévu par l’INSEE. Les perspectives de hausse de taux annoncées par la BCE ont un effet relutif.

Le dollar s’essouffle. Porté par la politique monétaire agressive de la Fed, le billet vert est happé par la vague de scepticisme selon laquelle, pour éviter de plonger l’économie en récession, la banque centrale américaine pourrait être contrainte de mettre de l’eau dans son vin. Les marchés commencent à prévoir un pic des taux d’intérêt moins élevé qu’anticipé alors que l’indice de confiance des consommateurs américain à perdu près de 15% en juin par rapport à mai.

La livre britannique, est stable face au dollar et recule légèrement face à l’euro pour s’inscrire à 0,86 € ce lundi matin.

Les sanctions occidentales n’ont aucun effet négatif sur le rouble : au contraire, elles le renforcent. Il a atteint son plus haut niveau depuis 7 ans contre le dollar et l’euro, soutenu par les contrôles de capitaux et les rentrées fiscales. Par rapport à l’euro, la monnaie russe s’échange à 56,37.

Alors que le franc suisse, soutenu par le resserrement monétaire de la banque centrale suisse, monte, une autre devise refuge fait le chemin inverse : le yen  Il s’effondre contre le dollar. Dans une moindre mesure, il capitule aussi face à l’euro avec un recul de près de 9% depuis le début de l’année.

Sur le front des cryptomonnaies, des hackeurs sont parvenus à détourner près de 100 millions de dollars en visant un « pont », c’est-à-dire l’infrastructure permettant aux utilisateurs de transférer des devises  d’une blockchain à une autre. C’est le 3ème hold-up d’ampleur depuis le début 2022.