– 2022 :  les banques centrales restent des acheteurs nets.

– Les ETF aurifères ont vendu 53 t en mai.

– Les chiffres de l’inflation US, catalyseur de la semaine.

En attendant la publication, le 10 juin, des chiffres sur l’inflation américaine (mai), l’once d’or se maintient dans une fourchette comprise entre 1840 et 1850 $. Ce mercredi matin vers 8 heures, elle se négocie à 1849 $ et celle d’argent à 22,16 $.

Le prix du métal jaune est conditionné par la fermeté du dollar et des rendements obligataires américaines. Le taux des bons du Trésor à 10 ans est à nouveau au-dessus de la barre des 3 %. La hausse des taux d’intérêt réels, joue défavorablement pour les métaux précieux en tant qu’investissement alternatif ne distribuant pas de coupons.

Dans ce contexte, JPMorgan estime que le prix de l’once devrait se situer vers 1800 $ au long du 3ème trimestre 2022, sauf brusque montée de l’aversion au risque. Cet avis est partagé par TDS qui s’attend à ce que le métal jaune se négocie à un niveau de + ou – 1850 $, une nouvelle consolidation étant possibles selon la vélocité de la politique monétaire de la Fed.

D’après  le dernier rapport du Conseil Mondial de l’Or (CMO), les banques centrales ont acquis 19,4 t d’or en avril. Trois institutions ont animé le marché : l’Ouzbékistan qui a acheté 8,7 t. Et le Kazakhstan qui a augmenté ses réserves d’or de 5,3 t. Pour sa part, la Turquie a arrondi son bas de laine en ajoutant 5,6 t à ses réserves d’or (436,7 t au total).

Du côté des ventes, l’Allemagne a cédé 0,9 t en avril, le Mexique et la République tchèque vendant chacun 0,1 t.

Le CMO indique par ailleurs que les ETF aurifères ont mis fin à 4 mois d’entrées positives, avec des sorties totalisant 53 t (3,1 milliards de dollars), en mai.