– L’inde augmente ses taxes sur l’importation d’or.

– Goldman Sachs très optimiste sur l’évolution des cours.

– USA : 2 banques contrôlent 90 % des dérivés sur métaux précieux

Le métal jaune pâtit des anticipations de resserrement de la politique monétaire de la Fed, après les déclarations de son président J. Powell qui a une nouvelle fois désigné l’inflation comme la cible à abattre.

Ce lundi matin vers 9 heures, l’once d’or s’échange à 1810 dollars et celle d’argent à 19,86 dollars.

Même s’il recule de 1% depuis le début 2022, le métal précieux reste une réserve de valeur aux yeux de nombreux investisseurs, ce qui lui permet de préserver le niveau des 1800 dollars alors que J. Powell a admis qu’un risque de récession existe.

Goldman Sachs vient de relever ses prévisions de cours pour l’année 2022. L’objectif est désormais fixé à 2500 dollars/once d’ici à décembre. La banque estime que les inquiétudes accrues quant à une récession américaine, entraîneront une hausse des prix de l’or.

Par ailleurs, elle considère que le risque d’inflation n’est plus transitoire, mais persistant. Or, dans tout scénario où l’inflation augmente rapidement et durablement, l’or surclasse les autres actifs, affirme-t-elle, car c’est un actif physique sans passif et dont la valeur ne peut pas être érodé par la hausse des prix.

D’après l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC), les dérivés sur métaux précieux sont passés de 79,28 milliards de dollars à 491,87 milliards de dollars, soit une augmentation de 520 % en l’espace de 3 mois. L’OCC relève que seulement 2 banques, JPMorgan Chase et Citibank, contrôlent 90 % des dérivés sur métaux précieux des 4796 institutions financières assurées aux Etats-Unis.

L’Inde, deuxième plus grand consommateur mondial de métal précieux vient d’augmenter son droit d’importation de base sur l’or de 7,5 % à 12,5 % afin de freiner la demande  de métal jaune. Le pays satisfait l’essentiel de son marché par le biais d’importations, ce qui pèse sur le niveau de la roupie. Une tendance à laquelle le gouvernement veut mettre fin.