Petit mieux pour la monnaie unique qui cote 1,0264 ce lundi matin vers 9 heures après avoir progressé de 0,70% contre le billet vert la semaine dernière.

La devise unique est remontée après l’annonce du ralentissement de l’inflation aux États-Unis en juillet, nouvelle qui a provoqué  des dégagements sur le dollar. Toutefois, rien ne prouve que ce rebond va se poursuivre, plusieurs responsables de la Fed s’étant prononcé en faveur d’une politique monétaire restrictive.  Une majorité d’experts pensent que la réserve fédérale américaine augmentera son principal taux directeur de 0,75% en septembre.

Selon la Banque Nationale Suisse (BNS), le CHF restera sous la parité avec l’euro durant ces prochains mois. D’après les économistes de Raiffeisen, Berne ne freine plus l’appréciation de la devise nationale, avec autant de vigueur qu’il y a quelques semaines et ne l’estime plus surévaluée.

Le shekel est-il en passe de devenir une nouvelle devise refuge ? Ces derniers jours, l’euro est passé en dessous de 3.4 shekalim alors que la livre sterling s’échange pour moins de 4 shekalim. Des cambistes estiment que l’intérêt que les investisseurs perçoivent en détenant du Shekel (autour de – 2%) est supérieur à celui du dollar (-5%) ou de l’euro (-7% sur la moyenne des pays européens) compte-tenu d’un niveau d’inflation plus faible en Israël.

Les devises asiatiques sont de plus en plus utilisées pour commercer avec la Russie, notamment lorsqu’il s’agit de payer leurs importations de charbon russe. De son côté Moscou achète des devises comme le Yuan chinois, la Livre turque ou encore le roupie de l’Inde pour contourner les sanctions dont elle fait l’objet.

Sale temps pour les crypto-actifs : l’Union européenne veut obtenir la même traçabilité avec les devises numériques que pour les transferts d’argent habituels.