La devise unique a plié le genou en fin de semaine dernière, les tensions sino-américaines faisant le lit des devises refuges.

Ce lundi matin vers 9 heures, l’euro cote 1,01 dollar en recul de 0,77% sur 7 jours.

Même si la croissance de la zone euro a fait mieux que prévu au second semestre, son économie reste fragile, l’inflation atteignant 8,9% en juillet alors que des pénuries énergétiques sont à craindre cet hiver.

Cette semaine, l’actualité des devises sera dominée par les chiffres de l’inflation américaine en juillet dévoilés mercredi.

Le dollar a repris du poil de la bête après la publication d’un rapport sur l’emploi meilleur que prévu. Même si les Etats-Unis sont techniquement en récession, ces bons chiffres pourraient inciter la Fed à durcir à nouveau sa politique monétaire, ce qui renforcerait  le billet vert.

A Cuba, Les autorités ont abandonné le taux de change officiel (1 dollar pour 24 pesos cubains CUP) pour l’aligner sur le cours officieux afin de récupérer des billets verts.

Alors que la Turquie a annoncé qu’elle allait payer ses achats de gaz russe en roubles, la devise russe s’est raffermi contre l’euro, Moscou cherchant moins à imposer sa devise dans les règlements internationaux face à l’euro et au dollar.

Sur le front des cryptomonnaies, le bitcoin consolide au-dessus de 23.000 dollars tandis que l’Ethereum est rentré dans la région des 1700 $.

Selon une étude californienne, les devises numériques ont le vent en poupe en Amérique latine ou de plus en plus de salariés acceptent une rémunération en crypto-monnaies. Ainsi, près de 5 % des paiements mensuels se feraient aujourd’hui en crypto, contre seulement 2 % en fin  2021.