– Vers une pénurie d’or en Inde ?

– Vendredi, les prochains chiffres sur l’emploi US seront scrutés.

– Pessimisme de TDS.

Après la belle reprise qui lui a permis de reprendre 80 dollars en l’espace de quelques jours, l’once d’or a perdu 1% mercredi après la publication de chiffres attestant de la vitalité du secteur des services américain (septembre), selon les données de l’Institute of Supply Management (ISM).

Ce jeudi matin, l’once de métal jaune rebondit et se négocie à 1719 dollars. L’once d’argent s’échange à 20,60 dollars.

La reprise des métaux précieux s’est amorcée suite à des données économiques US déclinantes. Elles ont provoqué une baisse des rendements obligataires américains et un effritement du billet vert, réduisant ainsi le différentiel de rendement entre actifs financiers et actifs réels.

La question est désormais de savoir si la baisse actuelle correspond à des prises de bénéfice ou à un retournement de tendance.

Certains font valoir que les pressions inflationnistes ont reculé aux Etats-Unis et que la Fed pourrait réduire l’agressivité d’une politique monétaire qui commence à porter ses fruits. Commerzbank estime par exemple que la probabilité de voir la Fed hausser ses taux après le 1er trimestre 2013 est faible, ce qui provoquera un repli du dollar et une hausse des métaux précieux.

TDS est moins optimiste. Pour la banque d’investissemnt canadienne, aucun doute : c’est la tendance baissière qui prévaudra à court terme. A moins que le métal jaune n’effectue une percée héroïque au-dessus de 2000 dollars avant la fin 2022, les prix  vont se tasser, car les taux restrictifs font le lit d’une sous-performance significative. Selon TDS le prix de l’once devrai tomber vers 1 580 dollars.

A court terme, le débat entre les optimistes et les pessimistes, pourrait être tranché par les chiffres sur l’emploi aux États-Unis attendus ce vendredi. Un nombre de création d’emploi plus élevé que prévu en septembre avaliserait l’hypothèse de nouvelles hausses de taux significatives et pèserait sur l’or.