– Probables prises de bénéfice à court terme.
– L’inflation américaine ralentit à 6% sur 12 mois.
– ANZ relève ses prévisions de cours.
Après avoir atteint lundi un sommet de plus de cinq semaines et profité de la déroute des banques régionales américaines, le cours du métal précieux retombe.
Ce mercredi matin vers 9 heures, l’once de métal jaune s’échange vers 1900 dollars et celle d’argent à 21,67 dollars.
Certains experts estiment que, sauf nouvelles alarmantes, des prises de bénéfice pourraient peser sur les cours dans un contexte où le risque tend à s’amenuiser. Les responsables américains ont annoncé plusieurs mesures pour limiter les retombées de la banqueroute de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank (basée à New York).
TDS estime notamment que le rallye devrait perdre de son élan, la Fed s’étant déclarée prête à fournir des liquidités pour stabiliser les entreprises financières, ce qui réduit le risque systémique du secteur bancaire américain.
Les analystes de Goldman Sachs ont déclaré ne plus prévoir de relèvement des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) en mars du fait des tensions dans le système bancaire.
Mardi, le département américain du Travail a indiqué que l’indice des prix à la consommation avait augmenté de 0,4 % en février, contre 0,5 % en janvier. « Il s’agit de la plus faible augmentation sur 12 mois depuis la période se terminant en septembre 2021 », indique le rapport.
Selon le dernier consensus de marché, la probabilité de voir la Fed maintenir ses taux dans la fourchette actuelle de 4,5 % à 4,75 % est désormais proche de 52%.
Les dernières prévisions d’ANZ sont plus optimistes que les précédentes. « Nous voyons le prix de l’or se maintenir au-dessus de 1800 $ à court terme (3 mois), pronostique la banque australienne. Toute baisse en dessous de cela devrait être de courte durée, car des achats opportunistes émergeraient probablement. »
D’ici à la fin 2023, ANZ voit l’once atteindre 2000 dollars, soit 100 dollars de plus que lors de ses dernières prévisions de cours. Alors que le contexte macroéconomique a tendance à s’améliorer, nous constatons une tendance à la hausse des prix, anticipe la banque.