– Le métal jaune a progressé de 9% en 3 mois.

– UBS : les banques centrales représentaient 23 % de la demande d’or en 2022.

– Banque mondiale : 6% de hausse pour les métaux précieux en 2023.

Alors que les marchés se préparent à une nouvelle hausse des taux directeurs de la Fed à l’issue de la réunion qui se tiendra ces 2 et 3 mai 2023, le prix des métaux précieux reste stable.

Ce lundi matin vers 9 heures, l’once de métal jaune vaut 1989 dollars et celle d’argent s’échange à 25,13 dollars.

Les dernières nouvelles de l’inflation américaine qui continue à progresser (hors énergie) avalisent l’idée d’un énième coup de pouce monétaire de la Fed  bien que le PIB américain n’ait augmenté que de  1,1% au 1er trimestre, la consommation des ménages ralentissant.

Les anticipations d’un nouveau rallye haussier se sont multipliées durant ces derniers jours.

Selon Bank of America (Bofa), l’or  pourrait toucher 2500 dollars/once en 2023 sans que les achats non commerciaux aient besoin d’augmenter. Les achats des ETF et la dynamique des actifs sous gestion constitueront les indicateurs à suivre, estime Bofa.

Pour UBS, le métal jaune pourrait franchir le cap des 2100 dollars fin 2023, puis 2200 dollars d’ici la fin mars 2024.

La banque suisse rappelle qu’une des caractéristiques essentielle de la reprise a été la forte demande des banques centrales et les investisseurs financiers qui reviennent sur le marché. Le mois de mars a été marqué par une reprise des entrées nettes des ETF depuis près d’un an relève UBS.

La banque helvétique a calculé que la part des banques centrales dans la demande totale était de 23 % en 2022, contre 8 à 14 % entre 2011 et 2019. Pour 2023, elle cite la récente enquête de HSBC selon laquelle 60% des sondés pronostiquent une nouvelle hausse du stock d’or des banques centrales cette année ( + ou – 750 tonnes)

Pour les analystes de la Banque mondiale le prix des métaux précieux devrait augmenter de 6 % en 2023, la demande de valeurs refugr soutenant les cours.