La publication du dernier commentaire de la Fed à l’issue de sa réunion de politique monétaire (attendue mercredi) et les négociations sur le relèvement du plafond de la dette américaine conditionneront l’évolution des principales parités monétaires cette semaine.

L’euro a fini la semaine dernière en reprenant un peu de terrain au dollar et commence la nouvelle à 1,08$.

La devise unique profite du repli du dollar, pénalisé par le débat  sur le relèvement du plafond de la dette américaine et par les  déclarations du président de la Fed indiquant que même si l’inflation reste supérieure aux objectifs, les conditions de crédit actuelles ont déjà calmé le marché du crédit. En clair, que la Fed pourrait renoncer à augmenter ses taux d’ici à la fin de l’année.

Le yen a repris un peu d’altitude, certains cambistes estimant que l’accélération de l’inflation pourrait contraindre la banque centrale nippone à relever ses taux.

UBS a retiré le rand de sa liste de devises préférées alors que le plus haut gradé de l’armée russe et son homologue sud-africain aient discuté de « coopération militaire » lors de leur rencontre à Moscou.

La livre sterling recule par rapport à l’euro pour la cinquième semaine consécutive. Le marché juge probable le maintien des taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre à leur niveau actuel (4,5 %).

L’avancée des discussions sur la dette américaine pèsent sur le cours des cryptomonnaies, à commencer par la plus célèbre d’entre-elles : le bitcoin dont le cours peine à se maintenir au-dessus de 27.000 dollars.

Le parlement européen envisagerait de taxer les cryptoactifs afin de trouver des ressources contribuant au remboursement de l’emprunt géant contracté lors de la crise du Covid.