– Japon : la baisse du yen dope les achats d’or.

– Fed : réunion de politique monétaire au programme.

– Or : les Chinois remplissent leur bas de laine.

Du mieux : l’or a bondi de 1% vendredi, aidé par un dollar plus faible et l’espoir d’une pause dans les hausses de taux d’intérêt de la Fed.

Ce lundi matin, l’once d’or vaut 1929 dollars et celle d’argent 23,17  dollars, le ratio or/argent se situant vers 84.

Le marché des métaux précieux risque d’être volatil en seconde partie de semaine à l’issue de la réunion du comité monétaire de la Fed. La plupart des experts s’attendent à ce que la banque centrale américaine laisse le loyer de l’argent inchangé. Mais, depuis la réunion de Jackson Hole, il semble que la lutte contre l’inflation redevienne prioritaire dans un contexte économique résilient. Une mauvaise surprise reste donc possible.

Selon les experts de la banque Néo-Zélandaise ANZ, la puissance du dollar se maintiendra jusqu’à la fin de l’année, avant de fléchir en 2024, l’assagissement de la politique monétaire de la Fed et le ralentissement de la croissance économique américaine poussant le billet vert à la baisse et l’or à la hausse.

ANZ note que les achats d’or des banques centrales se poursuivent, attisés par les tensions géopolitiques. « Nous nous attendons à ce que la demande soit forte à 750 t pour 2023 mais sans atteindre le record de 1080 t enregistré en 2022 », pronostique la banque.

Le dernier rapport sur le marché chinois de l’or publié par le Conseil Mondial de l’Or (CMO) indique que la demande du marché de l’or s’est redressé en août. Les ETF aurifères chinois ont ajouté l’équivalent de 239 millions de dollars à leur stock, la banque centrale ajoutant par ailleurs 29 t d’or à ses réserves (2165 t au total).

D’après le Financial Times, la dévaluation du yen par rapport au dollar américain pousse les japonais à investir dans l’or. L’agence Bloomberg, ajoute que les investisseurs japonais montrent un vif intérêt pour les ETF aurifères depuis que la pandémie a bouleversé l’économie mondiale. Les avoirs ont connu une forte expansion à partir de 2020.