L’euro fait face à un dollar qui, malgré sa légère hausse de vendredi, plie le genoux après la publication d’indicateurs en Europe et aux Etats-Unis témoignant d’un reflux des pressions inflationnistes et d’une confirmation de l’atterrissage en douceur de l’économie américaine.

Ce lundi matin, l’euro vaut 1,09 dollar, en hausse de 2% sur 7 jours.

Même si les marchés parient toujours sur une baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) d’ici avril, les récentes déclarations de plusieurs responsables de la Fed se refusant à fermer la porte à un nouveau resserrement monétaire brouille les cartes et engage les cambistes à la prudence.

Si le ton belliciste de la Fed se confirme, le dollar pourrait repartir à la hausse.

La livre sterling se tasse légèrement contre l’euro suite à des données économiques moroses et au ralentissement de l’inflation britannique en octobre. Ce contexte renforce les anticipations de baisse des taux de la Banque d’Angleterre d’ici le milieu de l’année prochaine.

Selon Commerzbank, une dépréciation modérée du franc suisse face à l’euro en 2024 est probable, car la faible inflation helvétique pourrait engager la Banque Nationale de Suisse à laisser le CHF se déprécier dans une « certaine mesure ».

Le yen se renforce contre l’euro, aidé par la baisse des prix de l’énergie et des données décevantes dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni.

Alors que l’offre de bitcoins liquides échangés a chuté à un niveau inégalé depuis 2012,  la « reine » des cryptomonnaies recule. Ce lundi matin, un BTC vaut environ 36.350 dollars.

Début 2024, la décision de la SEC et le halving (réduction de moitié de l’émission des bitcoins) joueront un rôle clé dans le prix du BTC et des cryptomonnaies.