Le nouveau recul des places américaines ne profite pas pleinement à l’once qui cote 1338 dollars (1087 euros) ce mardi matin vers 8 H 30 sur le marché continu.

Depuis le 1erjanvier, les cours gagnent du terrain en dollars (+3,20%) comme en euros (+ 0,60%).

Valse-hésitation également sur le marché de l’argent où les 31,10g de métal gris qui reculent de 2,30% (en dollars) depuis le début de l’année s’inscrivent à 16,55 dollars (13,44 euros) ce mardi matin.

La chute des indices boursiers ne profite pas à l’or qui ne parvient pas à retrouver son plus haut 2018 à 1361 dollars. Selon certains observateurs, le métal jaune est pénalisé par la reprise du dollar et de bons indices économiques américains qui relancent le sempiternel débat sur la politique monétaire de la FED.

D’après Standard Chartered, certaines banques centrales ont continué à remplir leurs chiffres durant le mois de février. C’est notamment le cas de la Russie (+ 23 tonnes), de la Turquie (+ 8,8 tonnes) et duKazakhstan (+ 4 tonnes). Standard Chartered estime que les banques centrales resteront des acheteurs nets durant les prochains mois.

La reprise du cours de l’or observée en mars est notamment due au retour des Hedge Funds qui sont repassés à l’achat après avoir allégé leurs positions durant plusieurs semaines. Selon  les chiffres de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission) les gérants ont accru leurs positions longues en achetant près de 35.000 contrats en mars. La conviction qu’un nouveau rallye haussier va se déclencher est au plus fort depuis 2 ans, estime le CFTC.

Le lingot se traite à 34.570 euros à Paris (fixing) contre 34.990 euros à Londres. A Paris, sa prime est négative de – 1,20%.

Le Napoléon cote 202 euros avec un malus de – 0,40%.