Ukraine : Le LMBA checke les raffineries russes d’or.

– Firelight Investments : les cours vont flamber.

– Les thésaurisateurs gardent un œil sur la Fed.

L’offensive russe en Ukraine se poursuit et le prix des métaux précieux continue de monter : ce lundi matin vers 8 heures, l’once de métal jaune vaut 1983 dollars et celle d’argent 25,78 dollars.

Selon la plupart des experts, l’once pourrait franchir le seuil des 2000 dollars ces prochains jours sur fond d’intensification de l’attaque russe contre l’Ukraine.

La seconde partie de la semaine sera placée sous le signe du dernier indice des prix à la consommation (IPC) américains, qui devrait être publié jeudi. Il y a quelques jours, le président de la Fed Jérôme Powell a indiqué que la banque centrale américaine s’en tiendra à un relèvement des taux d’intérêt en mars pour contrer la hausse des prix même si la guerre en Ukraine brouille les perspectives pour les décideurs.

Le London Bullions Market Association (LMBA) a demandé à 6 raffineurs d’or russes s’ils ont un lien commercial avec les entités russes visées par les sanctions en indiquant qu’une réponse positive affectera leur accréditation. Une perte d’accréditation éventuelle provoquerait des difficultés pour vendre de l’or sur le marché anglais.

Interrogé par Kitco News, Pierre Lassonde, président émérite de Franco-Nevado et PDG de Firelight Investments, estime que l’or pourrait atteindre 2200 à 2400 dollars à court terme. Il est encore plus optimiste à moyen terme en pronostiquant un prix qui pourrait atteindre 10.000 dollars d’ici 5 ans. Selon lui, on constate aujourd’hui la même pression sur l’inflation que celle observée dans les années 1970. Une époque où les taux d’intérêt, le dollar et l’or ont progressé de concert. A court terme, indique Pierre Lassonde, le prix du pétrole pourrait monter jusqu’à 200 dollars le baril, ce qui attisera la hausse des prix.

Ce lundi matin, le lingot de 1kg vaut 58.687 euros avec une prime de – 2,4%.