– Pour M. Lee les Etats-Unis sont déjà en récession.

– Morgan Stanley : baisse du dollar au programme ?

– La Chine investit dans les mines aurifères serbes.

Alors que l’IPC américain, l’indice des prix à la consommation mesurant la variation du prix des biens et services du point de vue du consommateur va tomber dans quelques heures, l’or a repris le chemin de la baisse.

Ce mercredi matin, l’once de métal jaune s’échange à 1909 dollars et celle d’argent à 22,84 dollars, le ratio or/argent s’établissant autour de 83.

Les conjoncturistes s’attendent à ce que la valse des prix retombent à 4,3 % en août (inflation de base annualisée). Un chiffre plus élevé renforcerait les anticipations de taux américains durablement élevés et constituerait un tremplin pour le dollar, une perspective négative pour les métaux précieux.

D’après Morgan Stanley, si l’or  résiste malgré la hausse des taux d’intérêt réels, c’est peut-être parce que le billet vert prête le flanc à un « décrochage », notamment du fait d’un déficit budgétaire américain qui se creuse inexorablement. La firme se déclare « acheteuse » en cas de baisse du cours de l’once, ou de baisse des taux.

Le prix de l’once d’or atteindra 5000 dollars d’ici 3 ans, affirme Michael Lee, fondateur de Michael Lee Strategy. Interrogé par Kitco news, le gestionnaire estime qu’au-delà de chiffres paravents, « une grande partie des États-Unis sont déjà en récession », comme en atteste la dégradation du marché du travail. Une récession aux États-Unis est inévitable, et la première chose qui frappera l’économie sera une vague de défauts de paiement, ajoute-t-il.

Quant au niveau des prix, inférieurs à 2000 dollars/once malgré le volume d’achats des BRICS, Michael Lee, laisse entendre qu’une manipulation des prix n’est pas exclue. Y a-t-il quelque chose qui se passe sur les marchés de l’or pour faire baisser artificiellement le prix ?, s’interroge-t-il tout en se défendant d’être complotiste.

La société chinoise Zijin Mining va investir 3,8 milliards de dollars dans le complexe minier de Bor, dans l’est du pays, marquant ainsi une augmentation spectaculaire de ses investissements dans ce pays des Balkans.