L’aide du FMI qui a reconnu la « nécessité d’aller vite » sera-t-elle suffisante pour compenser la mauvaise volonté que certaines nations européennes comme l’Allemagne mettent à voler au secours de la Grèce ?

La réponse se lira dans le cours de la monnaie unique qui, ce mardi 26 avril 2010 au matin cotait 1,3377. Depuis le 1er janvier dernier, l’euro a perdu près de 7% contre le billet vert et 0,80% sur 7 jours.

Jeudi dernier, après l’annonce de la réévaluation par Eurostat du déficit grec de 12,9% à 13,6% en 2009, et la dégradation de la note de sa dette publique par Moody’s, Athènes a été contrait d’appeler au secours car elle ne parvenait plus à se financer dans des conditions acceptables. Après ce SOS, l’euro a d’abord rebondi puis faibli, avant de s’inscrire de nouveau en hausse.

Les jours prochains diront si le raffermissement se poursuit ou si c’est le dollar, dopé par de bonnes statistiques économiques, qui va tirer profit de la situation. Les plus pessimistes estiment que la spéculation pourrait s’attaquer à d’autres pays européens minés par un déficit budgétaire important comme le Portugal, l’Espagne et, pourquoi pas, la France.

De son coté, la livre regagnait aussi du terrain face à l’euro, à 86,51 pence alors que le monnaie helvétique reculait à 1,4360 franc suisse pour un euro. A noter que, depuis, le premier janvier le dollar canadien progresse de plus de 12% contre la monnaie unique.