Soutenue par les perspectives d’assouplissement de la politique monétaire américaine et les inquiétudes relatives à la solidité budgétaire de la zone euro, le prix de l’once s’est installé au-dessus des 1400 $ avant de se replier.

Mercredi matin vers 7 H 30, elle cotait 1393 $ sur le marché au comptant.

Mardi, le prix de l’or a inscrit un nouveau record historique, franchissant pour la première fois les 1.430 $ l’once, à 1.431,25 $ sur le marché au comptant. Soit, mieux que le plus haut de 1.427 dollars enregistré mardi.

Depuis le début de l’année, les prix ont progressé de 27% après avoir franchi temporairement la barre des + 30% en début de semaine. Le CAC 40 a reculé de -3,2% durant cette même période, le Dow Jones montant de + 8,9%.

Sur le marché de l’or physique (cours du 7/12/2010), le lingot a franchi la barre des 34.100 € à Paris avec une prime de +0,7% et il s’échange 33.666 € à Londres. Tous les lingotins, dont les cours s’étagent de 1760 € (50g) à 17.460 € (500g) sur le marché parisien affichent des primes positives, la plus élevée (+ 3,9%) profitant au modèle de 50 g.

Sur le marché des pièces toutes les primes sont également positives avec un record de + 22,6% pour la pièce de 10 dollars US. Le Napoléon cote 212 € et la demi-pièce 109,9 €. L’une et l’autre arborent une prime respective de + 7,8% et + 11,8%.

Coté tendance, certains opérateurs estiment que de nouvelles injections de liquidités par la FED afin de soutenir l’économie américaine auront pour effet d’écorner la valeur du dollar, ce qui pourrait entraîner une nouvelle hausse de l’or puisque le recul du billet vert rend le métal jaune plus accessible aux investisseurs munis d’autres devises. Par ailleurs, les incertitudes actuelles font le jeu des valeurs-refuge au premier rang desquelles figure ce que Keynes appelait la « relique barbare ».