L’once reste sous les 1200 dollars ce jeudi vers 9 H 30, en progrès de + 4,83% depuis le début de l’année alors que le suspens lié au rapatriement d’une partie de l’or suisse touche à sa fin.

Comme l’or, l’argent s’est ressaisi depuis quelques semaines et à réduit la perte accumulée depuis la Saint-Sylvestre à – 14,7%. L’once vaut 16,50 dollars.

Les Suisses voteront dimanche pour savoir s’ils interdisent à leur banque centrale de vendre son or en lui imposant de détenir au moins 20% de ses réserves en métal jaune contre 7% actuellement.

Ce vote intervient alors que plusieurs banques centrales ramènent une partie de leurs lingots à domicile.

Fin novembre, les Pays-Bas ont annoncé avoir rapatrié 120 tonnes d’or jusqu’alors stockées par la Fed. De son côté, l’Allemagne veut récupérer 300 tonnes également entreposées dans les place-fortes américaines.

Par ailleurs, certaines banques centrales ont renforcé leurs positions, dont celle de Russie qui a fait entrer 150 tonnes dans ses coffres depuis le début de l’année.

Selon les plus optimistes, dont les experts du cabinet Capital Economics, une victoire du « Oui » relancera durablement le cours de l’or alors que la marche triomphale du dollar ralentit et que la demande de métal fin reste soutenue.

Pour leur part, les pessimistes font valoir que le referendum a tout de chance de se conclure par un « Non », la solution préconisée par l’establishment local, et qu’un repli des cours est probable.

Ce jeudi, le lingot cote 30.650 euros à Paris, environ 130 euros de moins qu’à Londres. Sa prime est négative de – 0,4%.

La prime du lingotin de 50g est la plus modique de la famille : + 0,5% pour un prix de 1545 euros.

Le Napoléon se traite à 188 euros avec une prime de + 5% tandis que la pièce de 10 Francs s’échange à 108 euros en se payant 21% de plus que son poids de métal fin.

Aucune pièce n’est sous-cotée à Paris.