La devise unique cote 1,2441 dollar ce lundi matin vers 9 heures, en repli de – 1,56% sur un mois et de – 10% depuis le 1er janvier.

Sapé par un contexte économique morose et des pressions déflationnistes attisées par la baisse du pétrole, l’euro démarre le mois de décembre en petite forme.

Sauf surprise, aucune relance de mesure supplémentaire ne devrait être annoncée lors de la réunion de la BCE, programmée ce jeudi.

Une majorité d’observateurs espère toutefois que la BCE ne tardera pas à entamer un programme de rachat d’actifs incluant les obligations d’Etat de la zone euro. L’application de cette mesure pourrait à nouveau faire reculer la monnaie communautaire, estiment certains cambistes.

Pour 1 euro, on obtient, 0,796 sterling, 147 yens et 7,6446 RMB.

La banque centrale suisse qui craignait d’avoir des difficultés à maintenir le cours plancher de 1,20 suisse par euro en cas de victoire du « oui » au referendum, doit se féliciter des résultats du scrutin. Elle n’aura pas à vendre 20% de ses stocks de devises pour les remplacer par de l’or. Ce lundi la parité entre les 2 devises est de 1,2031 €.

Même si la hausse se ralentit, le dollar, porté par la reprise américaine, reste à un niveau élevé vis-à-vis l’ensemble des devises. La contre-valeur d’un billet vert est notamment de 0,80 euro, 0,64 sterling, et de 118 yens.


La livre britannique se replie légèrement contre l’euro, à 1,25 et contre le dollar à 1,56.

C’est le bon millésime pour passer le jour de l’an à Saint-Petersbourg : après avoir perdu un quart de sa valeur depuis le début de l’année, la devise russe est tombée à 64,50 rouble pour un euro ce lundi matin, un nouveau record de faiblesse.