En repli de 0,70% sur une semaine et de 1,10% depuis le 1er janvier, la devise unique commence la semaine sur une note incertaine.

Malgré une inflation sur un an en zone euro (1,5%) moins élevée qu’attendu par le consensus de marché (1,6%), la devise unique est parvenue à stopper sa glissade face à un dollar requinqué par la promesse d’une hausse des taux en décembre prochain.

La devise unique continue aussi à payer le résultat des élections allemandes et la tenue du referendum indépendantiste en catalogne qui fait craindre la l’effritement de certains états nation du vieux continent.

Le président de la BCE s’exprimera vendredi à Francfort.

Pour 1 euro, on a : 132 yens, 0,88 GBP, 1,14 CHF, 1,47 CAD, 7,86 CNY et 67 RUB.

Alors que la présidente de la FED estime dangereux « de ne pas continuer » à relever le loyer de l’argent aux Etats-Unis, le dollar bénéficie aussi du plan d’allégement fiscal que vient d’annoncer l’Administration Trump.

Le billet vert pourrait pâtir des chiffres sur l’inflation américaine, restée stable en août pour le 3e mois consécutif, à 1,4%, loin de la cible de 2% recherchée par la FED. Vendredi les cambistes suivront la publication des chiffres sur l’emploi non agricole pour septembre.

A noter le recul du dollar canadien à un nouveau plus bas contre le dollar US après le ralentissement de la croissance observé en juillet.

Alors que l’Angleterre publiera plusieurs statistiques économiques cette semaine, dont les chiffres sur l’activité dans les services, la livre recule après la révision à la baisse de la croissance de l’économie du Royaume-Uni au deuxième  trimestre.

Selon le FMI, « les monnaies virtuelles comme le « bitcoin » ne remettent pas ou peu en cause l’ordre établi actuel des monnaies fiduciaires et des banques centrales », car elles sont « trop opaques pour les régulateurs » et que l’on peut les pirater. Pour le FMI les banques centrales devraient s’intéresser à une version numérique de leurs monnaies légales.