– La spéculation responsable de la chute des cours du début novembre.

– La FED lâche du lest sur ses futures augmentations de taux.

– De l’or vénézuélien bloqué à Londres.

Soutenue par les incertitudes sur le Brexit et la baisse du dollar, l’once d’or cote 1223 dollars (1068 euros) ce mardi matin vers 8 heures sur le marché continu. Sur une semaine les cours progressent de 1,96% (en dollars) et de 3% sur trois mois.

Résistance aussi sur le front de l’argent où les 31,10g de métal gris se négocient à 14,40 dollars (12,56 euros), soit une vingtaine de cents gagnés depuis la semaine dernière.

Le métal jaune profite des incertitudes sur le Brexit, de la chute des indices boursiers et de l’effritement du dollar, mais reste dans l’attente d’un catalyseur qui déclenchera un nouveau rallye haussier.

Au chapitre des bonnes nouvelles, la FED semble plus accommodante sur le cycle de ses resserrements monétaires. Après trois relèvements de ses taux en 2018 et une nouvelle hausse prévue en décembre, elle pourrait ralentir le rythme en 2019. C’est une perspective satisfaisante pour les investisseurs puisqu’elle devrait notamment peser sur la valeur du dollar.

Selon Reuters, la Banque d’Angleterre est en train de bloquer le rapatriement de 420 millions de livres sterling d’or appartenant au Venezuela, officiellement pour un problème d’assurance transport. Caracas fait l’objet de sanctions aurifères de la part des Etats-Unis depuis le 1ernovembre dernier.

La baisse de l’or enregistrée début novembre est liée à la spéculation : selon la Commodity Futures Trading Commission, les grands spéculateurs ont augmenté leur position baissière sur les contrats à terme de 67% durant cette période, ce qui explique en grande partie la baisse des prix enregistrée jusqu’au 13 novembre.

Le lingot de 1kg (fixing) vaut 34.110 euros à Paris, environ 250 euros de moins qu’à Londres. Sa prime est négative de – 0,7%.

Le Napoléon vaut 204 euros et s’achète avec un bonus de + 2,34%.