– Les achats d’or des institutions monétaires ont atteint 145,5 tonnes au 1 er trimestre 2019.

– fourchette de négociation comprise entre 1250 et 1310 dollars pour l’or en mai selon INTL FCStone.

Le regain de tension commerciale entre les Etats-Unis et la Chine ne joue qu’à la marge sur le prix de l’or : l’once se négocie à 1282 dollars (1143 euros) ce mardi matin vers 7 H 30, loin du plus haut de 1328 dollars touché en 2019. En euros, les cours progressent de 2,3% depuis le 1 er janvier.

L’argent se reprend aussi. L’once cote 14,91 dollars (13,29 euros) ce mardi. En euros, les cours reculent de 1,42% depuis la Saint-Sylvestre.

Alors que les observateurs se demandent si le coup de geule de D. Trump à l’égard de la Chine se ne résume pas à un coup de bluff, les marchés financiers ont encaissé sans broncher la perspective de nouvelles taxes américaines qui pourraient toucher 200 milliards d’importations pékinoises dès vendredi. C’est essentiellement le recul du dollar qui a permis à l’once de se ragaillardir.

Avril pas brillant et mai ne s’annonce pas mieux : c’est en résumé la position de la firme américaine INTL FCStone qui estime que l’or et l’argent continueront à patauger durant le mois, sous le coup du dollar fort et de chiffres macroéconomiques américains meilleurs qu’attendus. Selon elle, la fourchette de négociation ira de 1250 à 1 310 dollars pour l’or et de 14,50 à 15,40 dollars pour l’argent.

Les investisseurs doutent, mais pas les banques centrales : La demande d’or au premier trimestre 2019 indique que les achats de métal des institutions monétaires ont atteint 145,5 tonnes, du jamais vu depuis 2013. Le plus gros acheteur était la Russie (+ 55,3 tonnes), la Turquie (+ 40 t), la Chine (+ 33 t) et le Kazakhstan (+ 11,2 t).

Le lingot de 1kg vaut 36.782 euros à Paris avec une prime négative de – 1,5%.

A 213 euros, le Napoléon se négocie avec un bonus de + 4,3%.