– Cinq records consécutifs enregistrés en juillet.

– Rallye : les explications du CMO.  

– Pour Citi, c’est encore le moment d’acheter.

L’once a terminé en forte baisse vendredi (2035 dollars /1726 euros), alors que les investisseurs faisaient face au raffermissement du dollar et à des chiffres sur l’emploi américain (taux de chômage à 10,2%) conformes aux attentes.

De son côté, l’once d’argent s’est inscrite à 28,33 dollars (24,04 euros). Le ratio or/argent est tombé sous le seuil des 73.

ANZ considère que même si l’or est en hausse d’environ 30% cette année, il reste encore beaucoup à gagner dans ce rallye, notamment parce que la Fed a réitéré son vœu d’utiliser tous les outils dont elle dispose pour soutenir l’économie américaine : les taux devraient donc rester proches de zéro à moyen terme. ANZ parie sur une hausse à 2300 dollars/once dans les mois qui viennent.

Si les économistes de Citi estiment que le métal jaune peut atteindre 2100 dollars l’once à horizon de 6 à 12 mois, ils ne considèrent pas pour autant que le dollar est sur le point de perdre son statut de premier actif de réserve international, aucune devise n’étant assez forte pour le détrôner.

Chez Brewin Dolphin, on rappelle que l’origine du rallye haussier des métaux précieux est liée aux taux d’intérêt réels négatifs et que la FED et les autres banques centrales ne sont pas en mesure d’augmenter les taux d’intérêt pour endiguer le chômage, même si l’inflation commence à s’accélérer, ce qui est positif pour l’or et l’argent.

Selon le dernier rapport du Conseil Mondial de l’or, ce sont d’abord les afflux records vers les ETF aurifères qui ont permis au cours de monter en flèche, la pandémie de Covid-19 emballant la demande mondiale au cours du premier semestre 2020. Les avoirs mondiaux en ETF s’élevaient à 3621 tonnes d’or à la fin juin 2020.

Ce samedi, le lingot de 1 kg vaut 55.630 euros (fixing) avec une prime de + 0,30%.